Ses possibilités sont époustouflantes, mais sa maîtrise se mérite : assurance dédiée, formation lourde du pilote et engagement de sa responsabilité personnelle, maintenance. Sans compter la partie administrative très… administrative : les plans et autorisations de vol sont déposés en préfecture et auprès de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile). On aimerait que ce soit plus simple !

Une autre compétence que nous développons en permanence : le son. Nous sommes capables de le traiter d’égal à égal avec l’image. La maîtrise de logiciels d’editing sonore nous permet de réaliser des mix très fins entre la voix et la musique. Nous pouvons faire des montages son qui respectent les transitions de nos films et viennent appuyer les relances narratives. Nous travaillons aussi avec des compositeurs spécialistes de musique à l’image. Une sacrée différence. Nous aimons que l’ambiance sonore prenne une place centrale. Des pas dans une allée, un oiseau le matin, la voix hésitante d’un collaborateur timide. Noua parlos bien d’audio visuel.

Pour le travail de la lumière, nous avons une approche très naturaliste. Avec des diffuseurs, des réflecteurs et de petites sources de lumière LED qui font “monter les niveaux”. Quand l’image attendue se rapproche de la publicité, on peut sortir la grosse artillerie : fresnel, chiméra, blonde, pieds de studio avenger, ARRI light, etc. Est-ce que un chef opérateur peut être considéré comme de la grosse artillerie ? Oui ? Alors le notre sera là aussi.

Enfin, nous sommes excessivement vigilants sur la réalisation de nos PAD (prêt à diffuser). Que le format soit un mp4, un h264, un h265, un GIF ou un DVD old school, nous adaptons systématiquement nos ratios d’encodage en fonction de la diffusion, de la taille de l’image et de la durée du média. Des compétences backoffice extrêmement pointues et essentielles, qui font partie du bagage de nos monteurs. Rien de plus désagréable qu’une résolution non maitrisée quand on a tout mis en œuvre pour livrer du beau.